Les albums de death metal qui ont marqué l’année

Quand on croit que le death metal a tout dit, il revient avec une machette et une toute nouvelle façon de découper nos tympans. En 2025, la scène death a pondu quelques bébés monstrueux qui viennent renforcer la dominance du genre. Parmi les indispensables :

  • Bloodspawn – « Ethereal Destruction » : Les Britanniques de Bloodspawn n’ont absolument pas ralenti sur leur cinquième album. Avec des solos tranchants et une pointe technique qui n’est pas sans rappeler les grands jours de Necrophagist, cet opus est un véritable laboratoire de brutalité.
  • Mortal Chamber – « Void Eternal » : Ces Suédois semblent réussir à mélanger tradition et modernité. Blast beats furieux, growls caverneux et une ambiance infernale, c’est tout ce qu’on demande. Produit avec une précision chirurgicale, c’est déjà l’un des must-have death de 2025.
  • Les Français de Carrion Depth : Si tu ne les connais pas encore, tu ferais bien de t’y mettre. Leur album « Ténèbres et Immensité » est une masterclass en atmosphères pesantes et riffs chunky. La scène française s’affirme encore une fois comme un vivier de talents brutaux.

Le death metal n’a pas fini de nous enterrer vivants, et franchement, pourvu que ça dure.

Les nouvelles pièces maîtresses du black metal

Sombres, opaques et délicieusement chaotiques, les sorties black de cette année ont mis la barre extrêmement haut. On est ici pour la transcendance, et, crois-moi, 2025 ne manque pas de déchaîner les hordes glaciales.

  • Frostveil – « Obsidian Spirits » : Tout droit sorti d’une Norvège aussi gelée que leur son. Ça chuchote des secrets de montagnes hantées à travers des riffs éthérés et des percussions obsédantes. Chaque titre est un voyage sombre et majestueux.
  • Noire Éphémère – « L’Apogée du Vide » : Encore une perle sortie de la scène française. Avec leur ambiance dépressive et leurs textes en français d’une poésie brutale, cet album marque un tournant dans un black metal beaucoup plus introspectif.
  • Throat of Fenrir – « Echoes of Ragnarok » : Les amateurs de mythologie viking vont prendre leur pied. Une claque monumentale de violence avec juste assez d’airs épiques pour secouer le Valhalla lui-même.

Chaque album est une invitation à embrasser le chaos et la noirceur. 2025 s’annonce comme une nouvelle ère d’expérimentation dans le black metal.

Le metalcore : Pulsations modernes et intensité brute

Que tu sois fan des débuts du metalcore ou adepte des récents méandres électroniques du genre, l’année passée et 2025 ont livré des pépites à écouter absolument :

  • Collapse the Void – « Shadows Seared » : De grosses breakdowns, une touche de progressif et des refrains proprement explosifs. Ces Canadiens ont repoussé leurs limites et renversé les codes du genre.
  • As Bridges Burn – « Heartwork and Havoc » : Un équilibre subtil entre douceur mélodique et écrasement sonore total. Un album bourré d’émotions mais clairement taillé pour les moshpits furieux.
  • Aetherfall – « Electric Despair » : Les nouvelles sensations britanniques du metalcore expérimentent avec des sonorités futuristes tout en maintenant un pied solidement ancré dans la fureur classique. Une vraie gifle sonore.

Les architectes du metalcore font bien plus que hurler dans un micro ; ils construisent des ponts vers un futur sonore explosif.

Doom et sludge : Quand chaque note pèse une tonne

L’année passée a vu le retour d’albums lourds, visqueux et complètement dépressifs. Voici quelques références qui devraient écraser ton âme avec une lenteur exquise :

  • Plaintive – « Mourning Sun » : Un chef-d’œuvre de doom méditatif qui te traîne dans les profondeurs sans jamais lâcher ta main. Une production lo-fi et sincère, qui fait mal là où ça compte.
  • Corrosion Fathom – « Abyssal Rupture » : Sludge viscéral et riffs titanesques. Cet album est tout sauf subtil, mais c’est bien comme ça. Prépare-toi à suer sous le poids de leurs guitares ultra-saturées.
  • Furrowed Depth – « Stillness in Decay » : Un travail introspectif qui combine ancestral et moderne. Entre mélodies minimalistes et basses suffocantes, ils nous tiennent en apnée du début à la fin.

Ces premiers albums qui ont tout explosé

Les jeunes pousses du métal continuent à surprendre, et 2024-2025 semble être une pépinière particulièrement fertile :

  • Crimson Abyss : Leur premier effort, « Where Shadows Dwell », est un cocktail explosif de death mélodique et de thrash. Ces jeunes Allemands viennent d’arriver, mais ils n’ont pas l’intention de rester sous les radars.
  • Erach’s Gloom : Premier EP transformé en album : « Veils of Ascension ». Ils mélangent black et doom avec une finesse rare. Amateurs de Vanum ou Wolves in the Throne Room, retenez ce nom.

L’avenir du métal est clairement assuré avec cette nouvelle génération. On ne perd pas le flambeau, on l’amplifie.

L’album récent qui a fait des étincelles dans la communauté

Que serait une année métal sans un bon vieux clash communautaire ? L’album « Beyond Flesh and Thought » du groupe texan Fractured Reality, sorti fin 2024, a été un véritable couteau dans une plaie ouverte. Leur mélange improbable de death technique et de djent ultra-digital a divisé la toile.

Certains crient au génie, d’autres vomissent sur leur copie hybride. Ce qui est certain, c’est que cet album ne laisse personne indifférent. Avec sa production controversée (hypertrop compressée, faut le reconnaître), il est déjà en haut de la liste des albums les plus débattus de cette décennie.

Conclusion sonore

2025 ne fait que commencer, et on a déjà une belle sélection de perles à (re)découvrir. Le métal est vivant, vibrant et continue de nous rappeler pourquoi on aime autant gueuler à pleins poumons. Alors, que tu sois fanatique de death, black, doom ou un simple adorateur des décibels bien lourds, il y a toujours quelque chose pour toi dans ce chaos organisé. Plug tes enceintes, fais monter le volume, et laisse la rage te traverser. Amplify Chaos, baby.

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